jeudi 18 fevrier 2016 par Le Sursaut

L'atelier de contribution du Groupe des organisations féminines pour l'égalité homme-femme (Gofehf) au projet de révision de la constitution ivoirienne a refermé ses portes le mercredi 17 février. Les femmes qui avaient à leur côté, des experts constitutionnalistes tels que Pr Gadji Abraham, ont passé au peigne fin les articles de la constitution, surtout ceux en rapport avec la promotion de l'égalité du genre. Des propositions d'amendement de quelques articles ont été faites, qui donneront un nouveau visage à notre loi fondamentale si celles-ci venaient à être adopter. Elles concernent entre autres, l'alinéa 11 à 18 du Préambule de la Constitution ivoirienne qui a connu une nouvelle formulation. Mais, qui, pour des questions de procédures, ne sera pas révélé à nos lecteurs. Deux nouveaux points ont été intégrés au Préambule, précisément aux alinéas 22 et 30. Il s'agit respectivement des principes énoncés dans l'acte additionnel, relatif à l'égalité de droit entre la femme et l'homme pour le développement durable dans l'espace Cedeao, et de la notion de l'égalité des droits entre la femme et l'homme. Au niveau du chapitre premier : des libertés et des droits, du titre premier : des libertés, des droits et des devoirs, un nouvel article a été intégré et se rapporte à l'égal accès des hommes et des femmes aux mandats et fonctions électives, ainsi qu'aux postes nominatifs. A l'article 17 de ce chapitre, on note également un ajout qui porte sur la notion de compétence et de capacité. Au terme de ces travaux de réflexion mené par les femmes, plusieurs recommandations ont été faites. Entre autres, l'intégrer le Gofehf dans le comité technique chargé de conduire le projet de révision de la Constitution, doter le Conseil national de la femme d'une personnalité juridique [], de même pour l'Observatoire national de l'équité et du genre, instituer un Prix de l'égalité , etc. Pour Rachel Gogoua, présidente du Gofehf, cet atelier n'a pas pour objectif de faire une analyse juridique ou politique de la Constitution ivoirienne. Mais plutôt, de contribuer à la réflexion sur le projet de révision annoncé par le chef de l'Etat. A présent, il s'agira pour cette organisation de femmes, de remettre officiellement les conclusions de ses travaux au ministère de tutelle, ministère en charge de la Promotion de la Femme. Ce document sera également remit au président de la République ainsi qu'au président du Parlement. Et une fois que ces propositions adoptées, il s'agira d'aller au referendum. Nous allons investir le terrain pour sensibiliser les populations, les femmes en particulier, sur la révision de la Constitution , a indiqué la présidente du Gofehf

Elysée LATH

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