Ouagadougou le réclamait. Elle a eu gain de cause. L'adjudant-chef Moussa Nébié, dit Rambo, un élément de l'ex -Régiment de sécurité présidentielle (Rsp), a été arrêté à Abidjan puis extradé vers le Burkina Faso.
L'opération s'est déroulée ce week-end, entre vendredi et samedi. Elle est confirmée par des sources officielles burkinabè notamment le chef de la diplomatie, Alpha Barry, interrogé par Omegafm, une radio bien suivie au pays des hommes intègres. Rambo faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par la justice miliaire dans le cadre du putsch de septembre 2015 contre les autorités de transition. Rambo est régulièrement décrit comme le bras droit ou encore l'homme de confiance du général Gilbert Diendéré, patron du défunt Rsp, à la tête des putschistes de septembre dernier.
Avec l'adjudant-chef Moussa Nébié, deux autres ressortissants burkinabè ont été remis à Ouaga par les autorités ivoiriennes. Il s'agit d'Abdoul Karim Sawadogo et Ali Koné. Ces derniers seraient poursuivis pour des affaires sans rapport avec le putsch de septembre. Une source annonçait également l'extradition du sergent-chef Roger Koussoubé, alias Le Touareg, un autre élément de l'ex-Rsp, mais l'information n'a pu être confirmée. Les membres de l'ex-Rsp ne rassurent pas vraiment pas les autorités du Faso qui avaient vu leur main dans l'attaque menée, le 21 janvier, contre un dépôt d'armes à Yimdi, près de Ouaga. Le cerveau de l'attaque, écrivait le confrère Jeune Afrique citant des sources concordantes , serait le sergent-chef Ali Sanou. Celui-ci serait resté en contact étroit avec Rambo et Le Touareg, réfugiés en Côte d'Ivoire. Début février, le nouveau président élu du Burkina, Roch Marc Christian Kaboré, faisait cette déclaration à la presse de son pays : Nous avons subi une attaque de la soute. ... suite de l'article sur L'Inter