mercredi 24 fevrier 2016 par Abidjan.net

Les hôpitaux au niveau des exploitations agricoles seront intégrés dans le réseau des centres de santé de Couverture maladie universelle (CMU) comme centres de premiers points. La CMU va faire bénéficier à ces structures les avantages liés aux services publics. L'information a été donnée ce mercredi 24 février 2016 par Karim Bamba, Directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), au cours d'une rencontre d'information sur invitation de l'Union des entreprises agricoles et forestières (UNEMAF) de Côte d'Ivoire au siège l'union (SOGB) sis à Cocody. Le secteur agricole qui est un pilier de l'Economie ivoirienne semble être oublié par la couverture maladie universelle, a relevé M. Bamba. Cette rencontre vient donc à point nommer, selon lui, dans la mesure où elle permet de discuter avec les acteurs de ce secteur sur l'opportunité que représente pour eux la Couverture maladie universelle et aplanir les inquiétudes quant à sa mise en application notamment le mode prélèvement de la cotisation qui s'élève à 1000 F CFA, le plateau technique qui s'offre à l'adhérent et surtout l'impact de la CMU sur le fonctionnement des structures sanitaires du secteur agricole.

Yoro Bi Tizié, président de l'UNEMAF a reconnu à son tour que la couverture maladie est sans contexte l'une des actions d'envergure au plan social. Cependant, a-t-il déploré, seulement 5% de la population bénéficie de la couverture sociale en Côte d'Ivoire ; la grande majorité n'a pas accès aux services de santé de base. Cette situation est insupportable pour une nation qui nourrit de grandes ambitions de développement, a indiqué Yoro Bi Tizié. Aussi, tout en rappelant que le secteur agricole et particulièrement les entreprises agro-industrielles ont des centres de santé appropriés pour la mise en ?uvre de l'assurance maladie, il a souhaité être imprégné des exigences de ce nouvel environnement, l'impact de la CMU sur le fonctionnement des structures sanitaires du secteur agricole, les nouveaux défis auxquels elles doivent faire face en terme d'accompagnement notamment au plan des moyens humains, des médicaments. Karim Bamba, Dg de CNAM a donné une suite à ces préoccupations au cours de cette rencontre d'échanges avec l'UNEMAF.

Danielle Tagro

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