jeudi 25 fevrier 2016 par RFI

Michèle Alliot-Marie, Michel Barnier et Dominique de Villepin : trois ministres en exercice, en 2004, respectivement à la Défense, à l'Intérieur et aux Affaires étrangères lorsque survient le bombardement de Bouaké en Côte d'Ivoire. Neuf soldats français y avaient trouvé la mort. Aujourd'hui, la justice enquête et s'intéresse de près au rôle qu'ont joué alors les trois anciens ministres. Ils sont suspectés d'avoir couvert une bavure en entravant sciemment l'enquête. La juge d'instruction en charge de l'affaire réclame leur renvoi devant la Cour de justice de la République. Et après?

Dans son ordonnance de renvoi que RFI a pu consulter, la juge Sabine Kheris est affirmative : les plus hautes autorités des ministères de l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères connaissaient l'implication de certains Biélorusses dans l'assassinat de militaires français à Bouaké, en 2004. Ces autorités savaient que ces personnes avaient été arrêtées au Togo, et en donnant l'ordre de ne rien faire, elles savaient également que ces Biélorusses échapperaient à la justice. ... suite de l'article sur RFI

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