jeudi 25 fevrier 2016 par L'Inter

Plus besoin de faire de la littérature sur la personne de Yacou le Chinois, ce caïd de la pègre ivoirienne, qui a fini par installer ses quartiers à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan, où il est resté détenu jusqu'à sa mort, le samedi 20 février dernier.

Mais, la disparition de cet homme, qui aura laissé une triste réputation de son passage à la Maca, laisse au contraire, plusieurs interrogations. Comment un prisonnier a-t-il pu jouir de privilèges exceptionnels comme Coulibaly Yacouba pendant son séjour carcéral à la Maca ? Comment se procurait-il les liasses de billets de banque qu'il pouvait se permettre de claquer au vu et au su de tous sans être inquiété ? Yacou le Chinois était-il un prisonnier particulier pour célébrer son anniversaire à l'intérieur du bagne avec des artistes vedettes invités ? Est-il écrit dans les textes régissant les milieux carcéraux qu'un détenu peut jouir d'une telle liberté au point de mener une vie de pacha dans sa cellule ? Où est le volet arrêt et correction de la prison ? Là où le bât blesse, c'est que selon tous les recoupages, Yacou disposait d'armes dans sa cellule. Comment a-t-il pu se procuré ses outils de la mort dans la prison, lui qui est détenu pour  deux fois 20 ans , selon les responsables de la Maca pour meurtre avec circonstance aggravée ? Comment ces armes ont-elles franchi le scanner ou le portique d'entrée où tous les visiteurs sont censés passés minutieusement au contrôle avant d'accéder à la prison ? N'est-ce pas que ces armes ne seraient jamais parvenues au détenu sans la complicité des tenants des lieux ? A y voir de près, le ver était dans le fruit. ... suite de l'article sur L'Inter

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