vendredi 26 fevrier 2016 par Soir Info

Proscrites  depuis le jeudi 1er janvier 2015, les ventes de pain de porte-à-porte et les ventes dans les boutiques de quartier, continuent sans aucune discrétion à Abidjan.
Comme à Samaké et Anador dans la commune d'Abobo, dans plusieurs quartiers des communes d'Abidjan, les distributeurs ambulants de pain sont toujours visibles. Soir Info a fait le constat sur le terrain, pendant des jours. A Abobo, c'est avec des bassines de 30 litres en caoutchouc très solide et résistant appelées communément  cuvette Gbagbo  que, tôt le matin ou aux environs de 16 h, des femmes (jeunes et adultes) se dirigent vers les boulangeries, pour s'approvisionner en pain. Des jeunes gens, également revendeurs de pain, viennent auprès de leurs fournisseurs avec des charrettes et des brouettes. Pour la plupart, ces deux catégories de revendeurs préfèrent prendre les baguettes de 150 et de 200 francs Cfa. Je vends mes pains dans les marchés et sur des chantiers. Ça me permet d'avoir quelque chose chaque fin de mois. Ce que le gouvernement a dit j'ai compris mais c'est difficile parce que j'ai besoin de cela pour m'en sortir , s'est justifiée Tenin. A la différence de celle-ci, Coulo, qui exerce la même activité à Adjamé, lui, a des caisses.  Comme le gouvernement dit que c'est interdit de vendre le pain n'importe comment, moi je mets un sachet à l'intérieur de ma caisse, et je vends , fait savoir ce vendeur dans une gare de transport à Adjamé. A regarder de près, il est évident que les efforts d'hygiène de Coulo sont nuls. Bien qu'il se muscle pour chasser les mouches, quelques-unes réussissent à atterrir sur les pains en entrant dans le sachet supposé être un rempart contre la saleté. Et, ces mouches ont le temps de déposer ce qu'elles peuvent sur les pains qui donnent envie de déguster à tout affamé parce que bien dorés et croustillants. ... suite de l'article sur Soir Info

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