mardi 1 mars 2016 par Ivoire-Presse

Sensibiliser et former les populations, notamment les producteurs, manufacturiers, distributeurs, consommateurs, sur les dangers encourus tout au long de la chaine alimentaire (de la ferme à la table) et sur les bonnes pratiques à appliquer et à exiger, développer la communication sur le risque alimentaire entre les scientifiques, les professionnels de la santé et les consommateurs, et mettre en place un réseau d'informations crédibles et créer des occasions d'échanges : telles sont les missions que s'est assignées l'Association ivoirienne pour la sécurité sanitaire des aliments (AISSA), une nouvelle ONG créée par des qualiticiens, ingénieurs, médecins , nutritionnistes , chercheurs , communicateurs et autres experts .
Pour sa première activité, l'AISSA, présidée par l'ex-ministre de la Reconstruction et de la Réinsertion , Fatoumata Hamza- Bamba, Master en Sciences et Technologies des Aliments de l'université Laval-Québec , a organisé le vendredi 26 février 2016 à Abidjan, un atelier de renforcement des compétences de quelques journalistes sur la sécurité sanitaire des aliments.
Ainsi, les participants ont été instruits sur les réflexes que doivent adopter les populations pour éviter de s'exposer à des risques d'intoxication alimentaire, notamment les bonnes pratiques d'hygiène à observer , le respect de la chaine de froid , la bonne compréhension de l'étiquetage des aliment ( DLC : date limite de consommation , DLUO : date limite d'utilisation optimale etc ) , mais aussi la nécessité de savoir conserver certaines denrées alimentaires et autres notions capitales à savoir dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments .
Pour la présidente de l'AISSA, Fatoumata Hamza- Bamba , qui a animé l'atelier, cette formation vise à permettre aux journalistes de pouvoir mieux informer et éduquer les populations sur la question de la sécurité sanitaire des aliments, qui demeure un sujet important pour leur bien-être. "Nous avons choisi de commencer nos activités par une formation des journalistes, car c'est eux les relais entre nous et les populations. Plus les journalistes seront eux-mêmes formés sur ce sujet, mieux les populations seront éduquées s'exposeront à moins de risques sanitaires liés à ce qu'elles mangent".
Selon l'Organisation mondiale de la santé, deux millions de personnes meurent par ans à travers le monde pour avoir consommé des aliments de mauvaise qualité.

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