jeudi 3 mars 2016 par L'Inter

Pour une rencontre qui se voulait une conférence-débat, une tribune d'analyse objective de la première partie du procès en cours devant la Cour pénale internationale (Cpi) à La Haye, c'est à un véritable conseil de guerre pour la libération de l'ex-président Laurent Gbagbo, et de Charles Blé Goudé, qu'il a été donné d'assister l'après midi du dimanche 28 février dernier à Paris.

A l'invitation de l'Association des amis de Gbagbo, des centaines d'Ivoiriens, mais également des ressortissants de plusieurs pays, notamment du Burkina Faso, de la RDC et du Bénin se sont retrouvés dans le 11è arrondissement à Paris. Ces participants à cette conférence ont fait une analyse des premiers jours du procès des ex-dirigeants ivoiriens, et envisagé des pistes pour la libération de ces deux détenus présentés comme des '' symboles de la dignité africaine ''. Deux communicateurs ont planché sur la Cpi, dans son organisation, son fonctionnement et ses objectifs à travers ce procès.

Le Français Albert Bourgi, professeur de droit constitutionnel, intervenant le premier, a, en résumé, fait comprendre que le président Laurent Gbagbo est allé à la Cpi par la politique. Par conséquent, seule la politique pourrait l'y soustraire . Pour lui donc, il n'y a pas lieu d'attendre que le droit soit dit à ce procès. Pour se faire comprendr ... suite de l'article sur L'Inter

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