samedi 5 mars 2016 par L'Inter

En sa qualité de vice-président de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire participe, depuis hier, à Libreville (au Gabon), à la 8è Conférence des présidents d'Assemblées et de sections de la région Afrique de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (Apf).

Ce premier voyage du chef du parlement ivoirien, après ses déboires judicaires à Paris en décembre 2015, suscite de nombreuses spéculations eu égard au mandat d'arrêt émis par la justice militaire burkinabè contre lui. Le Burkina Faso, faut-il le rappeler, a engagé une procédure, depuis quelques mois, contre le n° 2 ivoirien. Guillaume Soro est mis en cause par un enregistrement d'une conversation à lui attribuée avec l'ex-ministre des Affaires étrangères burkinabé, Djibrill Bassolé, dans le cadre du coup d'État manqué de septembre 2014 contre la transition du président Kafando et du Premier ministre Isaac Zida. A peine le chef du parlement s'est-il envolé pour le Gabon, que des informations circulent, selon lesquelles Interpol Burkina aurait saisi son homologue du pays d'Ali Bongo pour le mettre aux arrêts. Vrai ou faux ? Cette procédure passerait pour invraisemblable contre le président de l'Assemblée nationale de ôte d'Ivoire. Guillaume Soro ne peut être arrêté au Gabon, en tout cas pas lors de ce voyage qu'il effectue depuis mercredi dernier. La raison est toute simple. Le chef du parlement ivoirien n'est pas en villégiature à Libreville. Il est bel et bien en mission pour le compte de la Côte d'Ivoire et pour l'Assemblée parlementaire francophone. ... suite de l'article sur L'Inter

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