samedi 12 mars 2016 par Afrik.com

Rendu célèbre aux yeux du monde entier suite à ses larmes lors de l'Abidjanaise à la Coupe du monde 2014, Serey Dié a connu une route semée d'embuches pour devenir joueur professionnel, comme il l'a confié dans un entretien émouvant à L'Equipe. Morceaux choisis.
- Sa vie en Côte d'Ivoire

"Je vendais des trucs pour survivre, du pain, des cigarettes au feu rouge, je faisais cabine téléphonique (prêter des téléphones aux gens pour appeler). J'avais moins d'un euro par jour Parfois, je passais deux jours sans manger. Le père ne vivait plus (il est mort en 2004 ), la mère n'avait qu'une petite pension donc je ne pouvais rien lui demander. Je devais me débrouiller seul. J'habitais même une chambre avec un toit inachevé Quand il pleuvait, il fallait que je rentre mes affaires. Quand je m'entraînais, je pensais à mon matelas et à mes deux ou trois vêtements que je possédais qui allaient être mouillés en rentrant Mais j'en voulais tellement"

- Ses VACANCES en Côte d'Ivoire en 2007 alors qu'il n'était quasiment pas payé par son employeur tunisien, l'EOG Kram

"Je suis rentré au pays et j'ai expliqué ma situation, mais mes frères ne m'ont pas cru. Ils pensaient que j'avais fait la fête et tout dépensé ! Du coup, ils se sont fâchés, mais ma mère, qui pleurait souvent mon absence, a accepté de me voir encore. Heureusement Pendant un mois en Côte d'Ivoire, j'étais la risée de tout le monde. Mes frères ne voulaient plus me voir, ma copine m'a quitté car elle m'a clairement dit que je lui faisais honte. Je ne pouvais donc pas rester"

... suite de l'article sur Afrik.com

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023