jeudi 17 mars 2016 par Télégramme228

A Abidjan, mardi dernier, Faure Gnassingbé n'a pas seulement fait parler sa bouche mais également son c?ur en mettant la main dans la poche pour venir en soutien aux autorités ivoiriennes qui doivent faire face aux dommages causés par l'attentat de dimanche dernier à Grand Bassam.

En visite dans la capitale ivoirienne pour apporter son soutien au Chef de l'Etat ivoirien, et partant aux populations ivoiriennes, encore sous le choc de l'attentat perpétré dimanche dernier par un groupe d'assaillants, dont le groupe terroriste Al Qaïda au Maghreb Islamique, réclame l'appartenance à ses rangs, le Chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé qui y était, ensemble avec son homologue béninois, Thomas Yayi Boni, a offert au pays, une enveloppe de 50 millions de F cfa pour les soutenir dans les dépenses urgentes à faire en faveur aussi bien, de la Mairie de Grand Bassam, des hôteliers que des vendeurs, artisans et autres transporteurs qui ont été touchés par ce drame. Le président béninois en a fait autant. Il est à noter que le bilan de cet attentat a été revu à la hausse hier mercredi et l'on en est à 19 morts suite à la découverte d'un autre corps de victime.

On se rappelle, que mardi dernier, au cours de leur visite, les deux hôtes du président ivoirien, Faure Gnassingbé et Yayi Boni, après avoir condamné l'acte des terroristes, ont pour l'occasion, plaidé pour la mise en place d'une stratégie commune de lutte contre le terrorisme dans la sous-région. A entendre le chef de l'Etat togolais, ce n'est pas le premier pays qui est frappé par le terrorisme et le terrorisme ne se combat pas seul. Il y a des réponses nationales qui ont leur importance, mais elles doivent être complétées et amplifiées par une réponse régionale et même internationale. Autour du président Alassane Ouattara et dans un cadre approprié, nous allons pouvoir réfléchir à cette question-là parce que seul, aucun pays ne peut vaincre le terrorisme . Un point de vue d'ailleurs partagé entièrement par le président béninois, Thomas Yayi Boni, d'après qui, il n'y a pas meilleur réponse à cela un peu partout, mais ce qui est important est ce que nous aurons à faire au niveau sous régional et que nous puissions aller le plutôt que possible parce qu'en réalité nos Etats sont fragiles .

Les présidents Boni et Gnassingbé, ont aussi reconnu que le phénomène du terrorisme relève de la compétence internationale, que les Etats africains ont du mal à solutionner depuis plusieurs années déjà.

Nous sommes partis de la crise malienne laquelle concerne aujourd'hui toute la bande sahelo-sahelienne et la sous-région, à partir de laquelle chacun de nos Etats est attaqué. Concernant la question libyenne il y a autant des d'interrogations qui nous animent et nous appel à des actions concertées sous les auspices de la communauté internationale. Au niveau des Nations-Unies je voudrais saluer ce qui a été fait, mais puisque ce phénomène perdure, donc à qui le tour. Nous voulons vraiment vous demander et également à mon frère le président pour que nous puissions lancer cet appel pressant à l'endroit de la communauté internationale pour qu'elle puisse réagir de manière sérieuse et que la question Malienne, libyenne, le Boko-Haram qui frappe aujourd'hui le Nigéria, le Cameroun, le Niger, le Tchad etc. tout est lié, parce que ça relève du terrorisme international , c'est une explication partagée par Faure Gnassingbé et Thomas Yayi Boni.

G.K

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