La cérémonie de ce jour était prévue pour le mardi dernier. Hélas, hélas, les terroristes ont contrarié notre programme.
En la mémoire de toutes les victimes innocentes des tueries à Grand-Bassam, je vous prie de vous lever pour observer une minute de silence.
Je vous remercie.
Les terroristes nous ont bousculés. Nous accusons le choc, mais nous restons debout.
La vie est la meilleure réponse à la mort. La vie doit prendre le dessus sur la mort.
Tous ceux qui, à l'instar du Président Alassane Ouattara, travaillent pour la paix et le rapprochement des peuples, doivent continuer leur mission. Nous les y encourageons.
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
Les évènements que nous venons de vivre font que la distinction de Monsieur Kadré Désiré Ouédraogo, prend un sens tout à fait symbolique.
En effet, aujourd'hui, la plupart des historiens reconnaissent que Félix Houphouët-Boigny n'a pas construit seulement une Côte d'Ivoire moderne et prospère, mais aussi un pays ouvert, une CEDEAO en miniature.
C'est pour cela que la Côte d'Ivoire, membre fondateur de la CEDEAO, s'est toujours engagée pour la construction efficiente de ce grand ensemble, qui transcende les frontières linguistiques entre anglophones, lusophones et francophones.
Monsieur Kadré Désiré Ouédraogo,
Vous êtes l'un des architectes de ce grand chantier.
A la consolidation de la CEDEAO, vous avez apporté votre riche expérience : l'approche économique du Vice-Gouverneur de la BCEAO que vous avez été, d'une part, l'expérience politique de l'homme d'Etat, d'autre part, les capacités de négociation du diplomate, par ailleurs.
Comme nous tous, les Ivoiriens se rappellent en particulier votre engagement et votre efficacité, dans la gestion des récentes crises survenues au Mali et en Guinée Bissau, alors que le Président Alassane Ouattara officiait comme Président en exercice de la CEDEAO.
Votre mérite est donc grand, et la Côte d'Ivoire, ici et maintenant, vous en rend hommage.
Merci !