samedi 19 mars 2016 par L'Inter

Une conférence internationale sur la Cour pénale internationale (Cpi) se tient du 17 au 18 mars à Accra en présence de la procureure Fatou Bensouda.

L'université de Gimpa à Accra (Ghana), abrite depuis hier jeudi 17 mars, une conférence internationale sur la Cour pénale internationale (Cpi). Cette rencontre enregistre la participation de plusieurs personnalités de la justice internationale dont la procureure Fatou Bensouda. Des Ivoiriens en exil depuis l'accession au pouvoir du président Alassane Ouattara en avril 2011, sont également présents à ce rendez-vous. On peut citer Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo, Pr Felix Tahoh, ancien membre du Conseil constitutionnel, Dr Gnaka Lagoké, venu spécialement des Usa, Ayémou Jean-Blaise, membre de la Jeunesse du Front populaire ivoirien, etc. En un mot, sept Ivoiriens prennent part à cette rencontre. L'objectif de cette rencontre est de réunir une équipe de chercheurs, d'experts universitaires et de praticiens afin de procéder à une analyse critique des tendances et des nouveaux développements et défis auxquels le droit fait face dans des domaines spécifiques. La thématique de cette année se concentre sur la justice pénale internationale, ce qui reflète l'importance et le besoin croissants d'éliminer les principaux obstacles à son développement. Les travaux de la première journée de cette rencontre internationale se sont articulés autour des thèmes suivants: '' LaCpi et la poursuite des crimes internationaux en Afrique : Réflexion sur le processus de sélection des Affaires''; ''La Cpi et la dynamique de la politique mondiale'' , ''La Cpi et les Systèmes juridiques Internes : Le principe de complémentarité est-il compromis ?''. Après le discours de Bensouda, place a été donnée aux questions des participants. Premier à intervenir, Pr. Lagoké à brièvement développé la situation en Côte d'Ivoire. Il a demandé à la procureure les raisons pour lesquelles un seul camp, après une crise post-électorale où il est reconnu des exactions dans les deux camps protagonistes, est poursuivi. Gnaka Lagoké, selon nos sources, s'est étonné de la ''boulimie sectaire'' de la Cpi, qui, non contente d'avoir arrêté le président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, réclame toujours l'ex-Première dame, Simone Gbagbo, alors que cette même Cour ne s'occupe pas de ''l'autre camp''. Pour corroborer ses dires, précise notre source, le professeur a rappelé les morts de Duékoué, les tueries massives à Abobo et à Yopougon, etc. A quel moment allez-vous vous résoudre à poursuivre les auteurs connus de ces crimes ?, demande-t-il à Fatou Bensouda. Au regard de tout ce qui précède, le professeur a conclu pour dire qu'il doutait de l'impartialité de cette Cour et de sa procureure. ... suite de l'article sur L'Inter

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