L'attaque djihadiste revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre la station balnéaire de Grand-Bassam, le 13 mars dernier, continue de livrer ses secrets.
Les dernières révélations sur les premières frappes terroristes de l'histoire de la Côte d'Ivoire émanent de Touré Badara Ali, suspect actuellement interné au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville. Il est précisément au service de chirurgie plastique où il suit des soins suite aux blessures contractées au bras droit et à l'épaule au cours de la fusillade du dimanche dernier à Bassam. Ce vendredi 18 mars, à notre passage dans cet établissement sanitaire, on a constaté que la sécurité a été renforcée dans le bâtiment où est hospitalisé le suspect. A l'entrée principale du couloir qui mène à sa chambre, est assise sa génitrice, la tête entre ses mains. A ses côtés, son époux qui, lui, déambule dans tous les sens. Ne sachant pas où donner de la tête. Celui qui les met dans cet état d'angoisse n'est personne d'autre que leur fils, cité parmi les meneurs de l'attaque meurtrière à la plage de Bassam. Touré Badara Ali, qui recevait des soins comme les 6 autres rescapés internés dans ce Chu, a lui-même dévoilé ses accointances avec les auteurs de l'attentat. Si l'on en croit notre informateur, tout est, en effet, parti d'une visite de réconfort et de compassion d'une haute personnalité de Côte d'Ivoire aux blessés dont nous taisons l'identité. ... suite de l'article sur L'Inter