mardi 29 mars 2016 par Jeune Afrique

Deux semaines se sont écoulées depuis les attentats de Grand-Bassam, le 13 mars, dont le bilan est de dix-neuf morts et trente-trois blessés. Les Ivoiriens tentent de comprendre et de surmonter le drame. Et l'Afrique de l'Ouest se prépare à de nouveaux assauts.

Arlit et Agadez (24 morts), Bamako par deux fois (27 morts en tout), Ouagadougou (30 morts) et maintenant Grand-Bassam (19 morts) La macabre série des attaques jihadistes en Afrique de l'Ouest, théâtre récent des exactions commises par les terroristes dans le monde, se poursuit. Demain, sans doute, ce seront Dakar ou Niamey qui seront visées. Ces attentats portent tous la même griffe : Aqmi et ses filiales locales, en l'occurrence la brigade Al-Mourabitoune, dirigée par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou al-Abbas, l'homme le plus recherché du Sahel occidental.

Le mode opératoire est à chaque fois le même : un commando de quelques hommes prêts à mourir s'attaque à un lieu hautement symbolique fréquenté par des étrangers, touristes ou expatriés, mais aussi par des locaux ? hôtels, restaurants ou bars -, tire presque à l'aveugle pour faire le plus grand nombre de victimes, prend parfois des otages. Semer la mort ici, dans ces pays dont le dénominateur commun est l'influence et la présence françaises, pour terroriser le reste du monde dans une sordide compétition avec Daesh, qui sur le continent frappe essentiellement au Maghreb, particulièrement en Tunisie, ou en Afrique centrale (Nigeria, Cameroun, Tchad à travers Boko Haram, qui lui a prêté allégeance). ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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