vendredi 1 avril 2016 par L'Inter

Le conflit maritime qui oppose le Ghana et la Côte d'Ivoire connaît un autre développement.
En effet, dans l'attente du verdict final du Tribunal international du droit de la mer (Tidm) basé à Hamburg en Allemagne, l'Etat de Côte d'Ivoire, représenté par le ministre du Pétrole et de l'énergie, Adama Toungara, accompagné du ministre Thierry Tanoh, secrétaire général délégué de la présidence chargé des affaires économiques et financières, et bien d'autres autorités du secteur pétrolier, a remis, jeudi 24 mars dernier, à la Division des affaires maritimes et du droit de la mer de l'Onu, un amendement à sa demande d'extension du plateau continental dans l'Océan Atlantique, aux fins d'étendre son accès aux ressources des fonds marins. Pour le ministre Toungara, cette démarche effectuée par la Côte d'Ivoire a pour objet d'établir ses droits souverains sur plus de 40.000 km² dans le golfe de Guinée aux fins d'y exploiter les ressources du sol et du sous-sol. Il précise, par ailleurs,  que la requête ivoirienne a été faite conformément à l'article 76 de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 qui régit le droit des Etats sur leur espace maritime. Aussi, dans le cadre de cette convention qui a été ratifiée par plus de 160 Etats, seul certains Etats ont la possibilité, au regard de la composition et de la structure de leurs fonds marins, de solliciter l'extension de leur espace maritime au-delà de 200 milles marins. ... suite de l'article sur L'Inter

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