mardi 5 avril 2016 par La Synthèse

Comme chaque année, la célébration de la Journée internationale de la Femme (JIF) fait suite à une rencontre internationale sur la condition de la Femme, appelée Session sur la Condition de la Femme.

Cet important Rendez-vous a lieu aux États Etats, à New-York, au siège des Nations unies. Cette année 2016, marque la 60 ème édition de cette plate-forme des experts en genre de divers pays du monde. La Ministre ivoirienne chargée de la thématique Genre, Euphrasie Kouassi Yao y a pris part du 14 au 22 mars 2016. L'emploi du temps de celle-ci n'a été d'aucun repos. Il a été meublé d'activités aussi importantes les unes que les autres dont le panel de haut niveau qui s'est tenu au siège de la Banque mondiale, à Washington, les 21 et 22 mars sous le thème autonomisation des femmes : faire progresser nos engagements. Ce sont au total huit (08) expertes internationales en matière de Genre qui ont, à tour de rôle, épluché le thème. Euphrasie Yao a exposé sur la promotion du genre en Afrique et particulièrement en Côte d'Ivoire. Elle a marqué un point sur les politiques sectorielles de promotion du genre, les stratégies mises en ?uvre pour l'autonomisation de la femme et sa pleine participation aux processus de prise de décisions ainsi qu'au développement de son pays. Devant ce parterre d'expertes, Euphrasie Yao a indiqué la nécessité de changement de paradigme afin de bannir les préjugés sexospecifiques, essentiels obstacles à la totale et efficace participation de la femme au développement. Pour la ministre, il est grand temps de passer aux actes. Il appartient aux gouvernants de poser des actes concrets, de mettre en ?uvre des stratégies innovantes et percutantes afin de réduire la paupérisation féminine. Il convient en outre, de donner aux femmes les moyens juridiques, institutionnels, formels et financiers de leur éclosion. Cependant, il leur appartient de prendre conscience de ce catalyseur de développement qu'elles sont. Il est indispensable voire primordial qu'elles se mettent au travail et ?uvrent davantage pour émerger dans ce monde en perpétuel mutation où l'excellence doit primer. Elle s'est engagée à faire des plaidoyers et du lobbying pour la révision du rang protocolaire des ministères en charge du genre qui bénéficieront en outre d'un appui significatif. Pour Bineta Diop, envoyée spéciale de l'Union Africaine, Femme, Paix et Sécurité on ne peut parler de développement en afrique tant que le corps des femmes continue d'être des champs de bataille . Selon elle, toute politique de développement doit être axée sur la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) et les discriminations sexuelles. La ministre ivoirienne estime que la femme possède toutes les compétences et les potentialités pour jouer sa partition dans l'atteinte des OMD à l'horizon 2030.

Par P. Z.

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