Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Président du Groupe marocain Addoha, spécialisé dans la cimenterie et l'immobilier, Anas Sefrioui, a indiqué mercredi à Abidjan, que sa production en ciment passera à 2 millions de tonnes avec l'ouverture de l'usine de la ville portuaire de San Pedro (Sud-Ouest ivoirien).
Demain (jeudi), nous allons lancer à San Pedro une cimenterie de 1 million de tonnes ce qui amènera le groupe à une capacité de production de ciment de 2 millions de tonnes qui sera opérationnelle dans 18 mois, soit maximum fin 2017 , a relevé Anas Sefroui à la sortie d'une audience avec le chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
A cette occasion, le premier responsable du groupe marocain a présenté ses investissements de 2011 à ce jour à Alassane Ouattara. Nous avons installé en 2011, une usine de ciment de 500 000 tonnes dans le quartier industriel (Yopougon). Il y a quelques semaines, nous avons lancé l'extension de la deuxième usine qui passe à 1 million de tonnes , a-t-il rappelé en faisant allusion à son entreprise Ciment d'Afrique (CIMAF).
Quant à la sacherie, elle va alimenter, nos usines, l'ensemble de Côte d'Ivoire et des usines de la sous-région de 100 million de sacs avec des partenaires autrichiens , selon le président du Groupe addoha.
L'investisseur marocain, Anas Sefrioui a par ailleurs rassuré sur la qualité des équipements investis. Toutes les usines que nous installons sont des usines allemandes de troisième génération donc du matériel très sophistiqué a souligné M. Sefrioui qui comptabilise les investissements de Addoha autour de 80 milliards de FCFA dont 15 % sont prévus pour l'environnement.
Addoha est également impliqué dans le vaste programme de réalisation de logements sociaux et de standing lancé par le gouvernement ivoirien.
Le Maroc est désormais le principal investisseur étranger en Côte d'Ivoire avec 22% des investissements injectés dans l'économie du pays en 2015 selon le Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI).
Je recommande la Côte d'Ivoire chaque fois qu'un ami ou un confrère me demande où investir ?. Nous nous sentons chez nous en Côte d'Ivoire, a confié Anas Sefrioui.
SY/ls