C'est à voix posée, lorsque nous l'avons joint, le mercredi 6 avril 2016, en milieu d'après-midi, pour authentifier ce rapport sur l'état des prisonniers politiques en Côte d'Ivoire qui porte sa signature, que Gbagbo Koudou Michel nous a répondu : Oui, je suis bel et bien l'auteur de ce rapport
Le Secrétariat national chargé de l'administration pénitentiaire et des prisonniers politiques dont il a la charge au Front populaire ivoirien (Fpi-camp Sangaré Abou Drahamane), a produit, hier mercredi 6 avril 2016, un rapport sous le titre : détenus politiques en Côte d'Ivoire. Encore 241 prisonniers politiques en Côte d'Ivoire , signé de Michel Koudou Gbagbo. Cet universitaire, fils de l'ancien chef de l'État, Laurent Gbagbo, détenu à La Haye, livre un document, statistiques à l'appui, qui aborde la question centrale du nombre et des répartitions de ces détenus sur l'ensemble national .
Ce rapport établi, par ailleurs, une comparaison du nombre actuel des détenus politiques avec celui des années précédentes (2014 et 2015). Ainsi, au 30 mars 2016, Michel K. Gbagbo et son équipe recensent-ils, dans des prisons civiles et militaires 241 détenus politiques . La Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan ( Maca) accueille le plus gros contingent de ces détenus, avec 190 personnes, dont 159 civils et 31 militaires. Vient, ensuite, la Maison d'arrêt militaire d'Abidjan ( Mama), 7 détenus dont 1 civil et 6 militaires.
A ce niveau, le rapport de Michel Koudou Gbagbo révèle que Lida Kouassi Moise, ancien ministre de Laurent Gbagbo, précédemment détenu au camp pénal de Bouaké, compte au nombre des pensionnaires de cette prison militaire. La prison de Katiola détient 7 civils. Au moins 6 personnes dont 5 civils et 1 militaires sont embastillées dans la prison de Dimbokro, au nombre desquelles, Dahi Nestor de la jeunesse du Fpi ( clan Sangaré).
Le camp pénal de Bouaké accueille six ( 6) personnes dont 4 civils et 2 militaires. C'est ici que Dr Assoa Adou, Baï Patrice ( ancien garde du corps civil de Laurent Gbagbo), et Koua Justin sont incarcérés. Six ( 6) autres personnes dont 4 civils et 2 militaires sont écrouées à la prison civile de Bouaké, toujours selon ce rapport produit par Michel Koudou Gbagbo. Cinq (5) civils bouclés à Bouna, cinq (5) autres détenus à Toumodi dont 2 civils et 3 militaires, quatre (4) 2 civils et 2 militaires) incarcérés à Séguela s'ajoutent à la longue liste établie par le groupe de Sangaré Abou Drahamane. ... suite de l'article sur Soir Info