vendredi 9 decembre 2016 par Fraternité Matin

Lors de la rencontre qu'il a eue avec toutes les couches socio-professionnelles de Bouaké, le 7 décembre 2016, au centre Gbêkê, le préfet de région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Konin Aka, a évoqué les questions sécuritaires au niveau du pays. Ces derniers temps, des rumeurs persistantes font état de soulèvement d'ex-combattants et pire au sein même de l'armée ivoirienne. Ces rumeurs, je voudrais les partager avec vous , a-t-il déclaré.

Pour le préfet de région de Gbêkê, en tant que première autorité de l'État, il faudrait que nous prenons nos responsabilités. Il a une fois de plus insisté pour dire que les manifestations violentes ne payent pas. Concernant les ex-combattants, il a rappelé que depuis sa prise de fonction en juillet 2007, il a toujours été attentif à leurs préoccupations. Qu'il s'agisse des ex-combattants qui avaient des problèmes de réinsertion ou même des militaires, nous avons fait ce qu'il fallait. Mais quand cela dépasse nos compétences, nous les transmettons à qui de droit, a-t-il indiqué.

Le colonel-major Bamoro Coulibaly, commandant de la 3e région militaire, qui était aux côtés de Konin Aka, a confirmé ces rumeurs de soulèvement. Nous avons ouvert les yeux , a-t-il révélé. Le patron de la 3e région militaire a affirmé avoir reçu des instructions de sa hiérarchie pour interdire toutes activités de l'association des ex-combattants dont le siège est situé au quartier Beaux-fort, au motif que ces derniers projetaient une marche.

Le dimanche dernier, a-t-il avoué, il a appris que ces démobilisés étaient en train de tenir une réunion à leur siège. Nous nous sommes rendus à leur siège pour connaître le motif de leur réunion du jour. Ils nous ont indiqué qu'une rumeur faisait état de ce qu'ils s'apprêteraient à se révolter contre nos autorités. Mais ne se reconnaissant pas en cette rumeur, ils ont décidé de se réunir pour dissuader tous ceux qui seraient impliqués au cas où ces rumeurs se confirmeraient, a-t-il relaté. Ces ex-combattants ont même apprécié notre démarche de les approcher et les écouter. ... suite de l'article sur Fraternité Matin