samedi 23 avril 2016 par Le Nouveau Réveil

Le programme d'appui au secteur agricole (PSAC) et la société financière internationale (SFI) travaillent à la mise en ?uvre d'un système de récépissé d'entreposage (SRE). Au terme d'une étude diligentée par le cabinet bureau Veritas pour effectuer une évaluation des capacités et besoins de stockage en Côte d'Ivoire, il est avéré entre autres que 1 056 magasins de stockage dont 266 sont sélectionnables pour le SRE et qui nécessitent des réhabilitations d'un coût d'environ 4 milliards de F CFA avec une capacité additionnelle de 106,000 m2 seraient nécessaires d'ici 2020. Ces résultats ont été validés, hier, au cours d'un atelier au Plateau. Pour le coordonnateur général, Berté Karim, ces résultats constituent un premier maillon pour la restructuration de la filière. Pour sa part, le coordonnateur du PSAC, Raphaël Agnéro, a estimé que cette première étape est un début de règlement de la problématique de la transformation des noix de cajou. Quant au responsable des programmes de la SFI, Fanja Ravoavy, il a salué la mise en ?uvre effective dudit programme. Au nom du ministre de l'Industrie et des mines, Kobenan Mougo, directeur général des activités industrielles, a indiqué que le système de récépissé d'entreposage est un mécanisme innovant qui sécurise le revenu des producteurs. Tout en étant un moyen efficace pour financer les acteurs de la chaîne. Notons que le gouvernement ivoirien s'est fixé l'objectif d'arriver à transformer 100% de la production de noix brutes d'anacarde d'ici 2020.

Par François Becanthy

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