samedi 23 avril 2016 par Notre Voie

C'est la déception dans les universités et grandes écoles publiques, et les autres structures sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le gouvernement qui a promis de payer le 1er mars dernier, aux enseignants du supérieur, leurs nouvelles primes de recherche revalorisées, leur a fait faux bond. En colère, ces enseignants, par la voix du Dr N'Guessan Kouamé, le secrétaire général national de la Coordination Nationale des Enseignants du Supérieur et de la Recherche (Cnec), ont menacé mercredi dernier, d'entrer en grève lundi prochain, si les comptes des universités et grandes écoles publiques ne sont pas approvisionnés. Nous sommes aujourd'hui le 20 avril 2016. Et nous n'avons pas encore perçu ces primes. Si lundi prochain, c'est le statut quo, nous allons lever la suspension de notre mot d'ordre de grève a déclaré il y a quelques jours, Dr N'Guessan Kouamé, lors d'une conférence de presse qu'il a animée à l'Ecole Normale Supérieure (Ens). Du 1er au 4 mars dernier, la Cnec a observé une grève pour réclamer la prise d'un décret portant revalorisation de leurs primes de recherche. Face aux promesses du ministre de tutelle, Pr Bakayoko Ly Ramata, le mot d'ordre de grève est suspendu le 4 mars dernier. Le 23 mars dernier, ce décret est adopté en Conseil des ministres. Le 14 avril dernier, ledit décret est remis aux enseignants. Pr Bakayoko Ly Ramata leur promet que ces primes seront payés à compter du 1er mars dernier et en quatre tranches dans l'année (fin mars, fin juin, fin septembre et fin décembre). Ce dernier engagement, très important pour ces enseignants, n'a pas été respecté.

C.B

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