mardi 26 avril 2016 par Le Nouveau Réveil

Le président directeur général de la société minière Randgold ressources, Mark Bristow, a décidé de se donner les moyens de révéler les potentialités que regorge le sous sol ivoirien en matière de mines. Il a affiché cette volonté au cours d'une conférence de presse qu'il a conjointement animée le dimanche dernier avec ses collaborateurs sur le site de la mine de Tongon, à 50 km de Korhogo. Il y a un gros potentiel minier en Côte d'Ivoire et Randgold a décidé de se donner les moyens de découvrir ce potentiel , a dit Dr Mark Bristow. Avant d'annoncer que des résultats de recherches sont prometteurs du côté de Boundiali. On est convaincu qu'à Boundiali, il y a une mine qui reste à découvrir et c'est ce travail que nous sommes en train de faire. La seconde étape va être de faire des sondages pour confirmer les résultats , a-t-il annoncé. Non sans ajouter que la mine d'or de Tongon comporte un gisement au sud et un autre au nord qui donnent satisfaction en terme de résultats. La mine d'or de Tongon continue de progresser dans ses efforts visant à surmonter les difficultés techniques, avec une production d'or en hausse de 7% soit 242 948 onces en 2015 car le programme d'amélioration de la flottaison et du circuit de broyage a commencé à produire des résultats positifs'', a affirmé le principal conférencier. Qui a aussi annoncé que la fin de l'exploitation de cette mine a été reportée en 2021, après de nouvelles découvertes. Il a, en outre, indiqué que du travail est fait avec des investissements importants pour trouver des ressources additionnelles afin d'étendre la durée de vie de la mine. Selon les responsables la mine vise un objectif de production de 290 000 onces pour l'année 2016. Pour l'atteindre, disent-ils ?'des défis majeurs demeurent à relever sur le chemin dont le plus important demeure l'instabilité permanente du réseau électrique qui a des répercussions majeures sur le bon fonctionnement de l'usine et sur la structure des coûts. Dr Mark Bristow a également indiqué que malgré l'intensité de ses activités réalisées par ses 603 travailleurs dont 14 expatriés et 50 filles, Tongon maintient son niveau de sécurité, ayant atteint 3,7 millions d'heures de travail sans accident avec arrêt de travail en 2015.

François Bécanthy

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