jeudi 28 avril 2016 par RFI

Papa Wemba, le roi de la rumba congolaise, le pape de la Sape , est décédé dans la nuit de samedi à dimanche au Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua). A l'initiative des organisateurs du festival, une soirée du recueillement et d'hommage lui a été dédiée devant son épouse et les membres de son groupe. Une cérémonie en musique, émaillée de nombreux témoignages. Reportage.

C'est dans une salle archicomble que l'hommage à Papa Wemba a commencé, sur les coups de 22h. Face à une demi-douzaine de ministres - dont le chef du gouvernement - et la famille éprouvée du chanteur congolais, Asalfo, l'organisateur du festival du Femua, a pris la parole sous les encouragements et les vivats de la foule : Quand Papa Wemba commençait la musique, moi je n'étais pas de ce monde. Si on me disait un jour que Papa Wemba - je ne dis même pas venir chanter - allait passer à Anoumabo, je ne l'aurais pas cru. Jusqu'à venir mourir à Anoumabo, Papa Wemba nous a respectés.

Papa Wemba, c'est notre collègue, c'est notre frère, c'est notre papa, c'est la famille, a témoigné, émue, à RFI, la chanteuse ivoirienne Monique Séka, reine de l'Afro Zouk. Si nous sommes là, c'est pour chanter, chanter Papa Wemba. Papa Wemba, on ne doit pas l'oublier comme ça. On est là pour qu'il soit toujours dans la mémoire de toute l'Afrique. Il y a tellement de tubes. C'est tellement beau. ... suite de l'article sur RFI

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