mardi 3 mai 2016 par L'Inter

Des agronomes chinois repiquent mercredi sur le site d'aménagement hydro-agricole de Guiguidou, dans la sous-préfecture de Divo (sud, à 180 km d'Abidjan), de jeunes plants avec des paysans ivoiriens sur une parcelle rizicole, juste avant le début de la saison pluvieuse.
A l'instar du soutien fourni dans des domaines tels que la construction d'infrastructures et l'industrie, la Chine va apporter son appui à la Côte d'Ivoire dans l'agriculture. L'aménagement hydro-agricole de Guiguidou est un projet de coopération agricole sino-ivoirienne dont les travaux ont été lancés en 1995. Une vingtaine d'années après sa mise en ?uvre, Guiguidou fait figure d'exemple dans le cadre de l'appui de la Chine à l'Afrique. Lu Ning, responsable de l'équipe technique chinoise, est arrivé en Côte d'Ivoire il y a huit ans pour s'occuper de ce projet. Des paysans locaux l'appellent "Patron", une appellation qu'il accepte malgré lui. Je suis aussi paysan et la culture est mon métier. Je viens ici pour les aider à augmenter la production et les rentrées. Le riz constitue la quatrième culture céréalière en Côte d'Ivoire. Avec la haute température et les précipitations, il y a deux cueillettes de riz toute l'année. Cependant, la production moyenne du riz au niveau national reste moins de trois tonnes par hectare , déclare M.Lu. Après des essais, l'équipe technique chinoise a introduit à plusieurs reprises des variétés de riz mieux adaptées à l'environnement ivoirien et les a généralisées à travers le pays par le biais de l'Office national de développement de la riziculture (Ondr) et du conseil agricole local. Les experts chinois ont également appris aux paysans autour de Guiguidou à maîtriser les nouvelles technologies culturales de riz à rendement élevé. Bon nombre d'entre eux ont essayé de cultiver la variété chinoise pendant les années écoulées. Benjamin Simporé, âgé de 30 ans, a commencé à travailler pour l'équipe technique chinoise en 2010. Il s'occupe de la culture. Nous sommes tous bénéficiaires du projet de la coopération. Ils nous apprennent à cultiver, et même nous aident à creuser des viviers et à réparer des routes , affirme M. Simporé. Ma femme et moi, nous travaillons ici ensemble ... suite de l'article sur L'Inter

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