Joint par téléphone dans la nuit du mardi à mercredi, le président du Conseil régional du Folon, Cissé Sindou, propose que l'espace litigieux soit déclarée ''zone neutre''. Appelant par ailleurs les autorités administratives et militaires ivoiriennes à plus de vigilance sur la situation à la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Mali. Pour lui, au-delà de la question de l'enlèvement des soldats ivoiriens, se pose un problème de terre entre les populations de part et d'autre de la frontière.
La frontière naturelle de ce côté est le fleuve "lobanifi" et les Ivoiriens n'ont pas de champ au-delà de ce fleuve. Par contre, depuis plus de 5 ans, les Maliens traversent le fleuve à la recherche de terres cultivables tout en dépossédant certains Ivoiriens des leurs avec l'aide de personnes en armes , révèle Cissé Sindou. Poursuivant, il indique que cette situation a déjà causé la mort d'un cultivateur dans la zone.
S'il salue le dispositif militaire mis en place dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et de la sécurisation des frontières, il pense que ce dispositif doit être renforcé pour le bien de la population et de la sauvegarde des terres ivoiriennes dans la zone. Pour éviter le pire, l'État de Côte d'Ivoire doit déclarer la zone frontalière sujette à des conflits, zone verte afin que personne n'y accède en attendant une délimitation claire acceptée par les deux pays. ... suite de l'article sur Fraternité Matin