Du 29 au 29 avril, s'est tenu à Abidjan un Atelier sur la Conception du Fonds Africain du Café, à l'initiative de l'Organisation Inter-Africaine du Café (OIAC) en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD).
La création de ce fonds vise à aider les pays africains producteurs de café à transformer leurs secteurs du café respectifs, améliorer leurs revenus et maximiser la contribution du café à leurs économies nationales.
Les objectifs principaux de ce Fonds sont notamment de renforcer l'industrie du café africain et promouvoir un secteur durable du café en Afrique qui vise à accroître la production, la productivité et la qualité pour renforcer la compétitivité du café africain ; Améliorer les moyens de subsistance des petits producteurs de café de ressources pauvres ; Accroître la contribution du café aux économies des pays producteurs ; Renforcer le rôle et la participation des femmes et des jeunes dans la chaîne de valeur du café. Puis accroître la valeur ajoutée générée par le secteur du café.
Le financement du Fonds sera fait par un partenariat entre les nombreux acteurs de la filière à savoir les Gouvernements des pays membres, les Partenaires au Développement, le Secteur Privé, les Particuliers et la Société Civile. Selon le Directeur exécutif de l'OIAC, le Dr Frederick Kawuma, le Fonds est un avantage pour le secteur parce qu'il permettra d'attirer des investissements et aborder les principaux défis pour ainsi augmenter la production, productivité et la compétitivité du café de l'Afrique .
Ce fonds devra bénéficier aux petits producteurs notamment les jeunes et les femmes, les coopératives et les associations de producteurs de café, le secteur privé à savoir les Transformateurs, les Commerçants PME, etcles organismes gouvernementaux, les Institutions de recherche et les organisations de la société civile.
Ce fonds permettra également le financement de grands projets de café qui contribueront à la création d'emplois et à la réduction de la pauvreté. La création de ce Fonds sera un élément clé pour assurer la renaissance du café africain.
Elisée B.