samedi 7 mai 2016 par LInfodrome

La 14ème Conférence parlementaire afro-arabe, qui vient de se tenir en Côte d'Ivoire les 4 et 5 mai 2016, se termine sous de bons auspices pour le chef du parlement ivoirien.
Guillaume Soro est, depuis mercredi dernier, le président de cet organe parlementaire, cadre d'échanges et ce célébration de la fraternité entre les députés africains et leurs homologues du monde arabe. Le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire a été élu par ses pairs et leurs représentants venus prendre part à la Conférence d'Abidjan pour un mandat de deux ans. Un honneur pour le N°2 ivoirien qui, bien avant cette confiance placée en lui par ses hôtes, a rappelé et salué le choix de la Côte d'Ivoire, depuis la Conférence des présidents d'Assemblées parlementaires nationales de l'Union parlementaire africaine tenue à Rabat en décembre 2014, pour abriter la rencontre des parlementaires afro-arabes. Cette rencontre, initialement prévue en 2015, a fini par être reportée en 2016 pour privilégier la 66ème Session du Comité Exécutif de l'Union parlementaire africaine (Upa) qui devait se tenir également à Abidjan. Le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire n'a pas manqué l'occasion, devant ses pairs afro-arabes, d'aborder la question du terrorisme rampant dont les Ivoiriens gardent encore les douloureux et frais souvenirs suite à l'attentat commis dans la ville de Grand-Bassam, il y a deux mois. Guillaume Soro en a fait l'une de ses préoccupations majeures, invitant ses camarades parlementaires africains et arabes à unir leurs forces pour combattre ce phénomène. Le nouveau président de Conférence parlementaire afro-arabe est allé même plus loin à l'ouverture des travaux d'Abidjan, en préconisant des actions vigoureuses, voire terrorisantes contre le terrorisme.  Devant les justes et légitimes aspirations de paix et de développement durable des peuples, un ennemi commun à nos Etats se fait de plus en plus redoutable et j'ai nommé le errorisme  qui, comme une explosion atomique, se joue des frontières et bafoue les traités de paix , a d'abord indiqué Guillaume Soro, avant d'ajouter :  Le terrorisme, il n'est pas superflu de le redire, constitue une grave menace pour la paix et la sécurité internationale. Il ne peut être assimilable ni être confondu aux luttes légitimes de libération . Et de conclure sur la question :  La 14ème Conférence parlementaire afro-arabe est une opportunité qui nous est offerte pour insister de plus belle sur ce point et réaffirmer dans le même temps notre indignation contre cette nébuleuse. Elle devra cristalliser nos énergies pour proposer des actions collectives de Terreur au terrorisme ! . 
 
Abidjan ne doit pas être une rencontre de trop
Le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire ne manquera pas, au passage, de rappeler les nombreuses victimes enregistrées dans plusieurs pays d'Afrique noire et arabe. Notamment au Mali, au Burkina Faso, au Kenya, en Somalie et en Tunisie. Aussi a-t-il exprimé sa foi en des échanges réguliers d'informations et d'expériences entre les organes de sécurité des Etats et la mutualisation des moyens de lutte pour être plus efficace face au phénomène. Au demeurant, le chef du parlement ivoirien a souligné le rôle que peuvent jouer les Assemblées nationales dans la résolution des questions qui affectent les communautés africaine et arabe, d'une part, et la situation internationale, d'autre part. Il a appelé à une grande implication de la Conférence, créée il y a 30 ans, dans la politique générale d'intégration pour conquérir la place qui revient à ses membres dans un monde désormais globalisé. Guillaume Soro, qui a souhaité que la Conférence d'Abidjan ne soit pas une rencontre de trop, s'est réjoui à la clôture des travaux, hier, de la pertinence des échanges qui ont eu lieu, mais surtout de la volonté affichée de ses pairs et lui de créer un environnement de paix durable dans leurs régions respectives afin d'en faire des modèles de développement.  Au-delà des discours, c'est à des actes concrets que je voudrais appeler les uns et les autres ,a-t-il insisté. Ce sont une dizaine de présidents de parlements et de sénats qui ont pris part à la Conférence d'Abidjan, qui s'est achevée, hier. Ces hôtes du président Soro ont fait un tour à Grand-Bassam où ils ont déposé une gerbe de fleurs sur le site de l'attentat terroriste commis le 13 mars passé. ... suite de l'article sur LInfodrome

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