lundi 9 mai 2016 par District d’Abidjan

A l'ouverture, lundi 9 mai, à l'hôtel du District, de l'atelier sur la politique des transports urbains dans le District d'Abidjan, Amadou Gon Coulibaly a réaffirmé la volonté du chef de l'Etat et du gouvernement de Côte d'Ivoire, de trouver des solutions aux problèmes qui minent le secteur du transport urbain et qui impactent le développement économique.

Selon le ministre d'Etat et secrétaire général de la présidence de la République, du fait de la croissance démographique, les villes font face à de nombreux défis. Aujourd'hui, il y a plus d'hommes dans les villes que dans les villages. Cette tendance continuera dans les années à venir. Toute chose qui posera, a-t-il dit, la problématique de la mobilité des populations. Selon lui, l'insuffisance des infrastructures est une des causes de cette mobilité.

Aussi, pour résoudre les problèmes de mobilité des populations, le gouvernement a-t-il tracé un schéma directeur du grand Abidjan, celui des transports et envisage la construction d'une ligne de métro qui va relier Anyama à la commune de Port-Bouët, dont la mise en service est prévue pour 2019. Quant à la deuxième ligne, qui ralliera Yopougon à Bingerville, le projet est à l'étude. Le gouvernement prévoit aussi l'érection du 5e pont, la réhabilitation du pont Félix Houphouët-Boigny. Toutes ces actions visent à accompagner, au dire du ministre d'Etat, l'émergence économique de la Côte d'Ivoire avec Abidjan pour rôle moteur.

Pour finir, Amadou Gon Coulibaly, a annoncé la mise en place d'un système de transport collectif (lagunaire, ferroviaire, routier), et lancé un appel en direction des transporteurs. Il leur a demandé de changer de comportement pour améliorer leurs revenus et rassuré que le gouvernement prendra les mesures pour appliquer les recommandations de l'atelier.

Avant lui, le ministre des Transports. M. Gaoussou Touré, a souligné que la problématique du transport urbain dans le District d'Abidjan doit être appréhendée à travers un système multimodal, qui prenne en compte les transports lagunaire, ferroviaire et routier. D'ici à la fin de l'année, le transport lagunaire sera développé avec l'apparition des bateaux bus de dernière génération, une ligne de métro sera créée, au niveau du transport routier, le parc automobile sera renouvelé, a-t-il révélé. Le coût de ce renouvellement, qui sera étalé sur 5 ans, est fixé à 750 milliards de FCFA. Pour 2016, les partenaires ont déjà apporté 50 milliards de FCFA et l'Etat, 100 milliards de FCFA.
Quant à l'hôte du jour, Robert Beugré Mambé, il a dit que les problèmes des transports dans le District d'Abidjan trouvent leur réponse autour de 5 vecteurs qui sont les infrastructures, l'institution, le financement, le relationnel et la réglementation. Ce sont ces vecteurs qui permettent de répondre aux questions comment réduire le temps d'attente des usagers ; comment réduire le temps de parcours pour rallier les domiciles et les lieux de travail ; comment réduire les coûts de transport ; comment assurer la sécurité dans les transports ; comment avoir un transport de masse qui respecte les conditions de la Cop21.

D'autres intervenants se sont également fait entendre, il s'agit de MM. Méïté Boiké, DG de la Sotra et président du comité d'organisation de l'atelier, qui a affirmé que le chef de l'Etat attache du prix à la mobilité des populations, travailleurs et élèves ; Silué Siélé et Bernard Rivalta, respectivement conseiller chargé des questions de Transports à la présidence de la République, vice-président du Codatu et spécialiste des questions d'urbanisme, des transports et d'environnement à la mairie de Lyon.


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