jeudi 12 mai 2016 par Jeune Afrique

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi que 71 personnes avaient été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur les affrontements interethniques de fin mars à Bouna. Parmi elles, 16 ont déjà été jugées.

La Justice poursuit l'instruction du dossier des affrontements interethniques meurtriers qui ont eu lieu fin mars à Bouna, dans le nord-est du pays. À ce jour, 71 personnes sont détenues dans le cadre des enquêtes ouvertes, a annoncé le gouvernement mercredi 11 mai. En déplacement le 30 avril à Bouna pour exprimer sa compassion aux populations touchées, le chef de l'État Alassane Ouattara avait dénoncé la responsabilité de politiciens manipulateurs et avait été ferme sur les sanctions à prendre à l'encontre des auteurs des violences qui ont provoqué la mort de plus d'une vingtaine de personnes, laissé un millier de sans abris et poussé un millier de personnes à trouver refuge au Burkina Faso voisin et au Ghana.

Le ministre de la Justice a été instruit par le chef de l'État pour faire toute la lumière sur ces événements. Les enquêtes se poursuivent. Le cerveau présumé nommé Jean-Marie Youlé Palé a été arrêté le 30 avril suite à un mandat d'arrêt , a expliqué mercredi en point presse Affoussiata Bamba-Lamine, la ministre de la Communication et porte-parole adjointe du gouvernement. Selon nos informations, sur les 71 personnes interpellées, 16 ont été déjà jugées et condamnées à des peines de prison très clémentes, assorties de sursis. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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