mardi 17 mai 2016 par L'Inter

Plus que 7 mois pour que la Côte d'Ivoire renoue avec le cycle des élections arrêté depuis le scrutin présidentiel d'octobre 2015.
En décembre prochain, les Ivoiriens seront rappelés dans les urnes pour renouveler leur Assemblée nationale, deuxième institution de l'Etat. Ce scrutin attendu pour élire les prochains députés s'annonce déjà palpitant. Tant les candidatures s'affûtent sur le terrain et dans les Etats-majors des partis politiques.
Au delà du clash des ambitions qui s'affichent, des réajustements sont annoncés avant le déroulement du scrutin prévu pour décembre 2016. Une étape décisive et très attendue, qui constitue un préalable à prendre au sérieux au risque de faire planer une menace sur les prochaines législatives. Il s'agit de la révision du découpage électoral, un sujet qui préoccupe au plus haut point chef du Pdci-Rda et l'opposition ivoirienne avec à sa tête le Front populaire ivoirien (Fpi).
S'il avait choisi délibérément de boycotter les élections des parlementaires en 2011 au regard du contexte marqué par l'emprisonnement de la plupart de ses cadres et le départ en exil de milliers de ses partisans, l'ex-parti au pouvoir n'entend pas reconduire cette politique de la chaise vide à l'Hémicycle. Quoique traversé par une crise interne, le Fpi est parti pour prendre sa place à l'Assemblée nationale. Les partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo s'activeraient du reste à refaire leur unité dans l'ombre, quitte à se présenter au sein d'une coalition pour capitaliser le maximum de sièges à leur profit. Toutefois, le Fpi, dans son ensemble, récuse le découpage électoral fait en 2011 et qui aura ajouté 30 nouveaux sièges à l'Assemblée nationale. ... suite de l'article sur L'Inter

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