mardi 17 mai 2016 par L'Inter

On aurait pu considérer le fait anecdotique et prétexter d'une indélicatesse ponctuelle. Sauf que pour être répétitive, la divulgation de noms de témoins protégés passe pour un signe caractéristique du procès conjoint Laurent Gbagbo-Charles Blé Goudé qui se joue à La Haye, depuis bientôt cinq mois.

Plusieurs fois, l'identité des témoins a été révélée : souvent, le fait des déposants eux-mêmes, d'autrefois, le fait de l'une des parties au procès (Défense ou Accusation), ou encore, celui du greffe. Les cas sont légion. On en retiendra les plus pertinents.
Mercredi 3 février 2016, cinq jours après le début du procès, le premier témoin de l'Accusation, désigné sous le nom de code P 547, donnait accidentellement son identité. Le témoin racontait comment les forces loyales à l'ex-président, Laurent Gbagbo, avaient ouvert le feu sur des manifestants non armés. Sous le feu des questions, l'homme a révélé son nom. Cuno Tarfusser, le juge-président, avait immédiatement mis fin à l'audience et ordonnait aux journalistes de ne pas publier le nom du témoin. ... suite de l'article sur L'Inter

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