mardi 17 mai 2016 par Jeune Afrique

Réunis à Paris avec les bailleurs pour financer le plan national de développement de la Côte d'Ivoire, le Premier ministre Ivoirien a acquis près du double du montant recherché. Un résultat qui doit beaucoup aux progrès effectués par le pays depuis la crise de 2011.

Comme il y a quatre ans, la Côte d'Ivoire est à Paris, les 17 et 18 mai, pour trouver les financements qui lui permettront de poursuivre son Programme national de développement (PND) entamé en 2012. Réalisé avec le soutien de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le deuxième volet du PND pour la période 2016-2020 est évalué à 30 000 milliards de F CFA, soit environ 46 milliards d'euros, avec 62 % du financement attendu du secteur privé et 38 % du secteur public. Alors que la première journée a été consacrée aux bailleurs, la seconde sera dédiée aux échanges avec le secteur privé.

Cinq objectifs ont été assignés au second volet du programme économique voulu par le président Ouattara et devant conduire le pays à l'émergence à l'horizon 2020 : le renforcement des institutions et de la gouvernance, le développement du capital humain, l'industrialisation, le développement des infrastructures, ainsi que l'intégration régionale et la coopération internationale.

Des engagements au-delà des annonces

Les premières allocutions ont donné l'occasion aux représentants de la Côte d'Ivoire de rappeler le chemin parcouru depuis la fin de la crise pour justifier leurs ambitions. Le pays a retrouvé la paix et la sécurité comme l'a prouvé le bon déroulement de l'élection présidentielle en octobre 2015. Et lors de l'attaque terroriste de Bassam, les autorités ont prouvé leur capacité de réaction. Depuis 2012, nous avons connu un taux de croissance du PIB de 9 % en moyenne. Le taux d'endettement du pays est maîtrisé (41,3 % du PIB) et l'inflation maintenue à 2,2 %. Les réformes de l'environnement des affaires engagées nous placent dans le top 10 des pays les plus réformateurs selon le rapport Doing Business de la Banque mondiale , a résumé Daniel Kablan Duncan. ... suite de l'article sur Jeune Afrique

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