mardi 17 mai 2016 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le procès conjoint de l'ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et de son dernier ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé s'est poursuivi, mardi, à la Cour pénale internationale (CPI) sise à la Haye au Pays Bas avec l'audition du 7è témoin qui s'est présenté à visage découvert.

Ce nouveau témoin, le deuxième à visage découvert après Sam l'Africain , depuis le début du procès, est un chercheur à l'ONG internationale Human Rights Watch (HWR) qui a séjourné dans la capitale économique ivoirienne pendant la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011.

Il soutient n'avoir pu franchir certaines zones d'Abidjan comme le quartier d'Abobo ?avocatier (Nord d'Abidjan) à cause de la question sécuritaire notamment la forte présence des jeunes patriotes qu'il a présenté comme une milice.

Il y avait un parlement, c'est-à-dire un lieu de rassemblement des jeunes patriotes. On ne se sentait pas en mesure d'y aller parce qu'il y avait une forte concentration de violence , a-t-il expliqué.
Sur la définition de la qualification de jeunes patriotes, le témoin affirme qu'il l'utilise pour parler d'un groupe bien précis de jeunes de militants proches de Laurent Gbagbo (.) .

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont poursuivis devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité à la suite de la crise post-électorale qui a fait officiellement 3000 morts.

SY/l

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