Abidjan ? Le ministre de l'Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, affiche son optimisme pour le continent, à l'issue du 26ème Forum Economique Mondial sur l'Afrique qui s'est déroulé du 11 au 13 mai à Kigali, au Rwanda.
Selon le ministre qui a représenté le chef du Gouvernement Daniel Kablan Duncan à ce forum constituant un prolongement du Forum Economique Mondial de Davos (Suisse), il y a beaucoup d'optimisme quant à l'avenir du continent dans la mesure où, de façon unanime, les Africains sont résolus à ne pas rater la quatrième révolution industrielle impulsée par le numérique.
Nous partons de ce forum en retenant pour l'essentiel que l'Afrique est probablement la prochaine frontière de la croissance de l'économie mondiale, le continent qui attirera le plus d'investissements et créera le plus de croissance dans les prochaines années. Et il faut faire en sorte que notre pays ne soit pas en retard par rapport à ces perspectives qui sont très positives , a souligné le ministre Bruno Koné, également porte-parole du gouvernement ivoirien.
Cependant, estime-t-il, la matérialisation de ces perspectives ne sera effective que si les Etats africains et la Côte d'Ivoire en particulier basent leur développement sur les technologies de l'information et de la communication.
Le 26ème sommet du Forum Economique Mondial sur l'Afrique a porté sur le thème Connecter les ressources de l'Afrique à travers la transformation numérique. Une dizaine de chefs d'Etats et de gouvernements, plusieurs dirigeants et représentants d'institutions de développement et d'experts venus des quatre coins du monde y ont pris part.
Les échanges ont porté sur divers thème dont l'industrialisation, le développement des infrastructures, la réalisation d'un marché unique en Afrique, les énergies renouvelables, la réduction de la fracture numérique, la santé et le social, l'éducation. Il s'agissait particulièrement d'analyser les voies et moyens pour faire un lien entre toutes les ressources de l'Afrique à travers les technologies de l'information et de la communication et aussi de faire en sorte que ces technologies facilitent les échanges entres Africains.
cmas