lundi 6 juin 2016 par Jeune Afrique

Sur le continent, Hamed Bakayoko entretient des relations étroites, voire des amitiés, avec de nombreux chefs d'État. Il est ainsi très proche du nouveau président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. Il s'est d'ailleurs très tôt évertué à convaincre ses collègues ivoiriens et son patron, Alassane Ouattara, ? pour le moins dubitatifs au départ ? que le successeur de Blaise Compaoré et de Michel


Kafando serait l'ancien Premier ministre et président de l'Assemblée.
Le Gabonais Ali Bongo Ondimba et le Congolais Denis Sassou Nguesso, francs-maçons comme lui, l'apprécient, tout comme le Togolais Faure Gnassingbé, rencontré lorsqu'ils étaient tous deux ministres des Télécommunications dans leurs pays respectifs, ou le Malien Ibrahim Boubacar Keïta. Mêmes affinités avec


Macky Sall, qu'il a vu mi-mai à Dakar, d'où il est revenu, dit-il, très impressionné par ce chef d'État moderne et par les performances du Sénégal .
Last but not least, Mohammed VI. Bakayoko a été désigné ministre accompagnateur du roi du Maroc lors d'une visite officielle du souverain chérifien en 2013 (en l'absence du Premier ministre, en déplacement) en Côte d'Ivoire. Les deux hommes, du même âge, ont sympathisé, dînant ensemble à Abidjan ou quittant le tumulte de la capitale économique pour passer quelques jours à Assinie M6 aime à s'extraire, quand il le peut, des rigueurs du protocole. Il a trouvé en Bakayoko la personne idoine pour l'y aider. Depuis, ils s'appellent et se voient régulièrement. ●

M.B.Y.

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