lundi 6 juin 2016 par APA

L'ex-première Dame, Simone Gbagbo, a déclaré, lundi au quatrième jour de son procès aux Assises, que si Blé Goudé était mauvais, ''on ne le fréquenterait pas''.

Simone Gbagbo (67ans), poursuivie pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre lors de la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, a subi l'interrogatoire du juge Bouatchy Kouadio.

Interrogée sur les activités des jeunes patriotes et de leur leader Blé Gouré, l'accusée a répondu que ''Blé Gouré a fait du bon travail''.

''Je l'ai vu rassembler les jeunes pour parler de paix, pour maintenir la république debout. Je l'ai vu faire des tournées pour aller à la paix'' à expliqué Mme Gbagbo, soulignant que s'il était ''mauvais, on ne l'aurait pas suivi''.

Cependant, elle a déclaré tout ''ignorer '' du financement des activités de Blé Goudé et de son mouvement. ''Je ne sais pas qui finançait ses activités'', à soutenu Simone Gbagbo à la barre.

Tout comme elle a affirmé ne rien savoir des ''exactions qu'auraient comises les jeunes patriotes'' à Yopougon (commune réputée favorable à son époux Laurent Gbagbo).

''Pendant les élections, le parti a subdivisé la ville d'Abidjan en zones et chaque zone avait un directeur de campagne. Moi je m'occupais d'Abobo donc, je ne peux pas savoir ce qui se passait à Yopougon'', à dit Mme Gbagbo.

L' ancienne première Dame a, en outre, déploré le cliché que l'opinion publique se fait d'elle. '' On me présente comme une femme ambitieuse, autoritaire qui régentait tout à la place de mon mari'' à denoncé Mme Gbagbo selon qui ''ce procès est important car il y va de mon honneur et de ma dignité'', a-t-elle défendu avant la suspension de l'audience par le président de la Cour.


HS/ls/APA

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