lundi 13 juin 2016 par Fraternité Matin

Ce week-end, j'ai traversé les villes de Daloa, d'Issia, de Guibéroua et de Gagnoa. Et partout, j'ai fait le même constat : des centres-villes sans aucun charme, sans aucune esthétique, encombrés de kiosques, de tables, où l'on vend de tout ; des villes sans espaces verts ou monuments, avec des ordures partout.
Et c'est la même chose à Bingerville où j'habite, dont la voie principale est aussi encombrée de tables et de kiosques, et où la rue défoncée qui mène à mon quartier de Gbaba-Extension est toujours jonchée d'ordures. à Adjamé, quartier jouxtant celui du Plateau qui se veut la vitrine de la capitale économique, la population vit dans les immondices depuis si longtemps que cela fait partie de l'identité de la commune. Si un jour quelqu'un envisageait de nettoyer cette commune, les habitants seraient capables de manifester contre une telle opération.

Vous pourrez observer les mêmes choses à Adzopé, Abengourou, Abobo, Koumassi, Korhogo, Treichville, Odienné, Port-Bouët, Man, Duékoué, Daoukro, Bouaké ; bref, partout en Côte d'Ivoire. Dans ce pays, l'esthétique et la propreté de nos cités sont les cadets des soucis de nos édiles. Apparemment, la seule chose qui les intéresse, c'est d'encaisser le maximum de taxes, et pour cela, il faut installer le maximum de commerçants, partout, le long des principales voies. Dans ce pays, tout le monde veut être commerçant, et personne ne peut dire à qui que ce soit qu'il y a des endroits réservés à cela. ... suite de l'article sur Fraternité Matin

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