Les rois et chefs traditionnels ont volé la vedette à tous les groupes constitués s'étant succédé entre mardi et jeudi au palais de la Présidence, à l'invitation du chef de l'Etat Alassane Ouattara.
Leur proposition d'introduire la possibilité d'un 3è mandat dans la future Constitution a suscité, au sein d'une partie de l'opinion, une levée de boucliers et donné lieu à une vague de commentaires sur les réseaux sociaux. Nanan Désiré Tanoé, roi des N'Zima Kotoko de Grand Bassam, auteur de la phrase polémique, était peut-être loin d'imaginer l'écho qu'aurait sa déclaration. Jeudi 9 juin, 24 heures précisément après sa sortie, le président du directoire de la Chambre des rois et chefs traditionnels, essayait le recadrage : Nous n'avons jamais parlé de trois mandats successifs . L'idée défendue, expliquait alors Nanan Désiré Tanoé, était qu'un président ayant fait deux mandats successifs, puisse- s'il le souhaite- marquer une pause de 5 ou 10 ans, par exemple, et briguer de nouveau la magistrature suprême. L'actuelle Constitution qui sera révisée entre septembre et octobre prévoit qu'un président élu puisse faire un mandat de 5 ans, renouvelable une seule fois. La polémique est née du fait que, dans sa forme initiale, la déclaration du porte-parole des rois et chefs, laissait croire que les têtes couronnées encourageaient Alassane Ouattara- dont le second mandat est en cours- à briguer un troisième mandat successif en 2020. ... suite de l'article sur L'Inter