Le personnel de l'institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro a initié, mercredi, deuxième jour de sa grève, une caravane d'automobiles et de motos à travers la ville pour protester contre la privatisation de l'institut et solliciter la renonciation à ce projet.
Non à la privatisation ne tuons pas la vision de Félix Houphouët-Boigny , ont clamé les personnels administratif enseignant et technique de l'INP-HB le long des principales artères de la ville, non sans expliquer au passage en français et dans les langues locales la mauvaise politique de la direction générale de l'INP-HB en déphasage, selon eux, avec l'esprit d'Houphouët-Boigny qui veut que l'élite soit privilégiée.
Avec des bandeaux rouges sur la tête, au bras ou encore au cou et abord de véhicules estampillés INP-HB en grève les grévistes ont été escortés par des éléments de la police jusqu'à la préfecture de région où le professeur Akichi Agboué l'un des premiers élèves de l'INSET en 1975 et premier enseignant à l'INP-HB depuis 1983 a exprimé en tant que porte-parole du jour, le motif de leur grève au préfet de la région du Bélier, André Ekponon.
L'Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny, (INP-HB) est un établissement public créé par décret 96-678 du 04 septembre 1996 de la fusion de quatre grandes écoles. L'École Nationale Supérieure d'Agronomie (ENSA), l'École Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP), l'Institut Agricole de Bouaké (IAB) et de l'Institut National Supérieur de l'Enseignement Technique (INSET). L'Institut d'élites forme les ingénieurs, et technicien de haut niveau, les chercheurs dont l'expertise contribue au développement de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique.
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