mardi 21 juin 2016 par RFI

Sa parole est rare. Ce matin, Guillaume Soro, le numéro deux ivoirien, s'exprime sur RFI. Au début de cette année, la justice burkinabè a lancé contre lui un mandat d'arrêt pour complicité dans le putsch de septembre 2015. Mais depuis deux semaines, les juges de Ouagadougou ont renoncé. Et aujourd'hui, le président de l'Assemblée ivoirienne ne cache pas son soulagement. Guillaume Soro s'exprime aussi sur son avenir. Il annonce que, galvanisé par le soutien du président Ouattara, il aimerait bien rempiler à la fin de cette année au poste de président de l'Assemblée.

RFI : Le Burkina Faso renonce à demander votre extradition. Comment réagissez-vous ?

Guillaume Soro : Je dois dire que, sur la question du Burkina Faso, le président Ouattara lui-même a décidé de prendre en charge le dossier. Et donc je m'interdis tout commentaire sur la question du Burkina Faso, d'autant plus que j'ai été longtemps calomnié. Je suis même blessé et je considère qu'à partir du moment où c'est la décision du président de privilégier la voie diplomatique, je ne veux pas que quelques propos de moi soient interprétés d'une manière ou d'une autre.

C'est vrai qu'il y a une supposée conversation téléphonique entre le Burkinabè Djibril Bassolé [opposant politique, aujourd'hui en prison] et vous-même au moment du putsch de septembre 2015. A Abidjan, beaucoup ont reconnu votre voix. Comment avez-vous réagi ? ... suite de l'article sur RFI

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