Pourquoi nonobstant un taux de croissance oscillant autour des 8%, la pauvreté se fait cruellement ressentir dans les ménages ivoiriens ?
La question a été régulièrement posée, dans les forums, et synthétisée dans la célèbre boutade : La croissance ne se mange pas .
Ibrahima Ba, Dg de l'Institut national de la statistique (Ins), a expliqué, mardi, à Cocody, que la croissance actuelle était soutenue par les grands travaux. La question fondamentale, selon M. Ba, c'est comment faire supporter cette croissance par des activités qui, elles-mêmes, créent de la richesse. Si la croissance que nous enregistrons aujourd'hui était due à l'activité professionnelle des populations, celles-ci auraient eu en retour des salaires qui leur auraient permis d'améliorer leurs conditions de vie , a énoncé Ibrahima Ba. Il intervenait à un atelier organisé par l'Ecole nationale supérieure de statistique et d'économie appliquée, en collaboration avec l'Ins et des instituts français, autour de la thématique : Gouvernance, paix et sécurité en Côte d'Ivoire : un état des lieux pour éclairer les politiques ... suite de l'article sur L'Inter