mardi 28 juin 2016 par L'intelligent d'Abidjan

La Côte d'Ivoire, à l'instar des autres pays du monde entier a commémoré la journée internationale de soutien aux victimes de la torture. C'était le dimanche 26 juin 2016.
A cette occasion, l'Omct (Réseau Sos-tortures) et le Midh (mouvement ivoirien des droits humains) ont produit un communiqué de presse pour réclamer la réparation des torts commis. Au-delà, ils ont fait entre autres recommandations, pour la bonne marche de l'Etat ivoirien : réviser le code pénal et le code de procédure pénale à l'effet de définir, de criminaliser et de prohiber la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants de manière autonome; réviser le code de procédure pénale à l'effet d'interdire les aveux obtenus sous la torture; poursuivre toutes les personnes coupables d'actes de tortures et de mauvais traitements, afin de lutter contre l'impunité et consolider l'Etat de droit; faire la déclaration au titre de l'article 22 de la convention contre la torture, afin de permettre à chaque citoyen Ivoirien de présenter une plainte individuelle sous forme de communication devant le Comité contre la torture (Cat); présenter au Cat son premier rapport sur l'application de cette convention, afin d'évaluer la situation de la torture et des mauvais traitements en Côte d'Ivoire; ratifier le protocole facultatif contre la torture (Opcat), afin de mettre en place un mécanisme national indépendant de protection des droits de l'homme; rétablir les victimes de torture dans leur droit tout en prenant spécifiquement en charge les victimes de torture parmi les victimes de guerre ; élaborer une loi portant statut de la victime, de la réparation des préjudices de guerre et son décret d'application. Pour le coordonnateur national du Midh, N'Dri Kouakou Théodore ?'la mise en ?uvre de ces recommandations contribuera à assurer le respect des droits des humains, à lutter contre l'impunité, à soulager les victimes de torture de leur souffrance et à supprimer une injustice qui n'a que trop durée''. L'article 3 de la constitution ivoirienne du 1er août 2000 dispose que ?'sont interdits et punis par la loi, l'esclavage, le travail forcé, les traitements inhumains et cruels, dégradants et humiliants, la torture physique ou morale, les violences physiques et les mutilations et toutes les formes d'avilissement de l'être humain''. La torture est donc prohibée en Cote d'Ivoire , précise de communiquer du Midh. Notons que la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a été ratifiée par la Côte d'Ivoire le 18 décembre 1995.

ROK

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