La nouvelle mosquée ?'Coulibaly Adama'' d'Abobo-Sagbé- Ran a célébré sa première nuit du destin le vendredi 1er juillet 2016 au petit terrain du quartier.

L'imam Souleymane Sanogo a instruit les fidèles musulmans sur l'importance du jeûne du Ramadan et surtout sur celle de la nuit du destin. Selon lui, pendant le mois du Ramadan, les portes du paradis sont ouvertes aux femmes et elles y rentrent 77 fois quand elles le veulent. Allah leur a fait cette faveur parce qu'elles sont celles qui souffrent le plus pendant cette période de dévotion et de pénitence car, ce sont elles qui font la cuisine pour tous les jeûneurs de la famille et la communauté. Contrairement aux femmes, les hommes ne peuvent entrer qu'une seule fois au paradis. En outre, il a indiqué que les femmes mariées ont plus de mérite que les femmes célibataires, en ce sens que le mariage est encouragé et institué par Allah. Il a tenu à préciser que le paradis à son quartier chic comme Cocody et ses bas- quartiers comme Abobo où chaque ?' bien heureux'' est logé selon ses mérites. Il a rappelé que la nuit du destin vaut à elle seule, mille mois d'adoration, soit 83 ans et 4 mois. Cette nuit, a dit l'Iman, offre l'occasion à tout musulman qui jeûne et fait beaucoup de prières accompagnées de sacrifices d'entrer dans le paradis. Il a souligné que le jeûne du Ramadan est soutenu par les prières de la journée sans lesquelles les efforts du jeûne demeurent vains et sans intérêt. En revanche, il a martelé que la prière est obligatoire à tout enfant musulman ayant atteint l'âge de la puberté. Aussi, a-t-il fait savoir que l'eau qui sert à faire les ablutions doit être incolore, propre et sans odeur. Faute de quoi, les prières qui en découlent sont nulles et non agréées par Allah. Tout musulman doit dire : Allah ilahah ilala, Mohammada Rassoulou-lahi. La cérémonie était placée sous le parrainage du Cheik Konaté qui a demandé qu'une association musulmane soit mise sur pied dans ce quartier pour promouvoir l'Islam. Séance tenante, il l'a baptisée ?' association Nour Moustapha''.

M.Ouattara