lundi 4 juillet 2016 par APA

Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le camp About Drahamane Sangaré qui revendique une fraction du Front populaire ivoirien (FPI) a rejeté, le projet de révision constitutionnelle annoncée par le président ivoirien Alassane Ouattara, rapporte un communiqué transmis dimanche à APA.

Selon le texte signé de l'ex-ministre Alphonse Douaty ''le FPI, attaché aux valeurs démocratiques, considère que la
préoccupation essentielle du peuple ivoirien, aujourd'hui, n'est pas le remplacement d'une constitution moderne et progressiste par une constitution de régression avec laquelle Ouattara voudrait rester au pouvoir à vie et nommer à toutes les fonctions de l'Etat''.

La préoccupation du ''peuple ivoirien souverain'' réside, poursuit le texte, plutôt dans la réconciliation véritable qui passe par '' la libération du président Laurent Gbagbo, de son épouse Simone Ehivet Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé, la cessation immédiate de la loi et de la justice des vainqueurs avec leur corollaire de procès arbitraires contre les partisans du président Laurent Gbagbo (...) le retour sécurité, apaisé et digne de tous les exilés et réfugiés...''.

Selon le camp Sangaré, ''la restitution de tous les biens arbitrairement confisqués, la cessation immédiate de l'accaparement des terres et plantations des populations autochtones de l'Ouest de la Côte d'Ivoire et du repeuplement de cette zone du pays par des populations étrangères qui y sont massivement convoyées tous les jours,la résolution des problèmes sociaux, économiques et éducatifs'' sont, également, au nombre de leurs préoccupations.

De tout ce qui précède, le FPI-tendance Sangaré ''dénonce et condamne la posture de coups d'Etat permanent adoptée par Alassane Dramane Ouattara et son clan, s'insurge contre le mépris affiché par Alassane Dramane Ouattara contre le peuple ivoirien, au nom duquel il prétend parler et marque son refus catégorique de cette nouvelle constitution dont il rejette en bloc les termes'', conclut cette fraction du FPI qui ''entend se donner les moyens légaux pour faire barrage, avec toutes les forces de progrès, à cette imposture à relent monarchique''.

Jeudi, 23 partis politiques sont le FPI, fidèle au Président Affirme N'guessan, avaient marqué leur opposition à la révision de la Constitution voulue par le Chef de l'État, Alassane Ouattara.

HS/ls