jeudi 15 decembre 2016 par AIP

Des experts africains préconise dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme violent, un dialogue avec les antagonistes, estimant que cette voie peut aboutir à un consensus ou à défaut à un compromis pour mettre fin au phénomène.

La solution, c'est de respecter la diversité et le principe de laïcité et de favoriser le dialogue inter-religieux , a conseillé l'expert africain en terrorisme le commissaire Séré Drissa du bureau national de INTERPOL Burkina Faso à l'ouverture d'un séminaire, mercredi à Yamoussoukro sur le rôle des leaders religieux, les chefs traditionnels et les organisations de la société civile sur la prévention de l'extrémisme violent.

Séré Drissa intervenant sur les enjeux, défis et prévention du terrorisme a également souhaité la mise en place d'un arsenal juridique de lutte, la promotion du patriotisme et la sensibilisation des fidèles sur la similitude entre islam et christianisme et sur la sacralité de la vie humaine.

Pour être efficace contre le phénomène, il est primordial d'avoir une action plus précoce et ne pas attendre de réagir après l'action violente , a souligné pour sa part l'expert ivoirien, le colonel Aly Bassante, prévenant que toute stigmatisation de religion ou de culture peut servir de terreau aux terroristes qui ont la capacité de se greffer sur les griefs locaux pour répandre leur idéologie .

Le séminaire sur la prévention de l'extrémiste est organisé par le Conseil national de sécurité (CNS) en partenariat avec le PNUD. Il rassemble une soixantaine de leaders religieux, chefs traditionnels et organisation de la société civile. Il vise à sensibiliser les participants, à renforcer leur aptitude à déceler et analyser les signes précurseurs, à déterminer avec eux leur rôle et responsabilité et des plans d'actions dans l'initiative de prévention.


nam/ask