Didier Drogba, président d'honneur du syndicat mondial des footballeurs a, lors du lancement de l'application du FIF Pro décrié la situation des footballeurs africains qui, dira-t-il, sont parfois privés de leurs droits basiques dans l'exercice de leur fonction sur le continent. RI D'ALARME DE DROGBA
Dans beaucoup de pays africains, les footballeurs professionnels n'ont pas de statuts clairement définis ou même pas de statut du tout, a déploré la star ivoirienne, Didier Drogba jeudi 15 décembre dernier (hier), jour de la mise en ligne d'une carte interactive sur les conditions de travail dans le football. C'est la FIFPro-le syndicat mondial des footballeurs-qui a réalisé cette carte édifiante sur la situation des joueurs dans le monde, deux semaines après avoir publié une étude approfondie sur le sujet. Beaucoup de footballeurs africains n'ont pas droit aux vacances et n'ont pas accès aux soins dont ils ont besoin pour travailler. Cela doit changer, a souligné encore Didier Drogba (38 ans), ancienne vedette de la sélection ivoirienne et président d'honneur de la division Afrique de la FIFPro. Sur la carte mise en ligne le jeudi 15 décembre 2016, on découvre ainsi que plus de 85% des footballeurs professionnels de la République démocratique du Congo n'ont pas de contrats écrits. 57% n'ont aucun jour de pause dans la semaine, pour un salaire compris entre 300 et 600 dollars par mois. Selon la FIFPro, le pays d'Afrique centrale est aussi l'un des plus dangereux pour exercer son métier avec près d'un joueur sur quatre victimes de violences et 35% menacés par des supporters.

S.A