samedi 17 decembre 2016 par Jeune Afrique

2002-2004

Lors de crise politico-militaire de 2002 en Côte d'Ivoire, alors que les Forces nouvelles et l'armée nationale s'oppose, la Cedeao va s'employer dans le règlement du conflit. Suite, en partie, à sa médiation, un cessez-le-feu est signé le 17 octobre mais n'est globalement pas respecté et, fin décembre, la Cedeao décide de l'envoi de troupes sur place.

La Mission de la Cedeao en Côte d'Ivoire (Ecomici) est déployée, aux côtés de la Force française Licorne , pour surveiller le cessez-le-feu conclu à Marcoussis le 24 janvier 2003. Ses Casques blancs (jusqu'à 3 000 hommes fournis par la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Mali) vont ensuite être progressivement remplacés par des Casques bleus de la Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Minuci), qui deviendra Onuci. Le 4 avril 2004, la Cedeao achève le transfert de ses compétences aux troupes des Nations unies.

2010-2011

Sous l'impulsion de la Cedeao, les chefs d'État ouest-africains tentent de faire partir le président Laurent Gbagbo par la voie diplomatique alors que celui-ci se déclare sûr de sa victoire lors de la présidentielle 2010. Même si la Cour constitutionnelle a proclamé la victoire d'Alassane Ouattara, Gbagbo propose un recomptage des voix. ... suite de l'article sur Jeune Afrique