Au lendemain de l'audience que lui a accordé Theodoro Obiang N'Guema Mbasogo, le Président de la République de Guinée Équatoriale, au Palais Présidentiel de Malabo, Abel Naki, le président du Cri-Panafricain, a répondu à une invitation d'entretien de SEM Charles Gomis, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France.

Au cours de son entretien avec l'ambassadeur de Côte d'Ivoire en France, Abel Naki a surtout adressé 4 doléances à son hôte. La première est relative à la libération des prisonniers politiques parmi lesquels l'ancien président Laurent Gbagbo et son épouse, ainsi que Charles Blé Goudé, le leader de l'ex-galaxie patriotique. Pour sa deuxième requête, il a souhaité le retour sécurisé des exilés politiques et la création d'un Haut-commissariat pour le retour des réfugiés piloté par l'opposition. Le président du Cri-Panafricain a, ensuite, fait savoir à Charles Gomis que la réconciliation véritable passe par la liberté d'expression, la liberté pour tous les Ivoiriens de circuler, de travailler, de manifester sur toute l'étendue du territoire national. Enfin, il a émis le v?u que soit mise entre parenthèses tout ce qui peut porter des germes confligènes, comme, selon lui, la modification de l'actuelle Constitution votée par tous les Ivoiriens à 86% en 2000.

Pour sa réponse à Abel Naki, l'ambassadeur Charles Gomis a répondu qu'il a pris bonne note et transmettra les revendications portées par le Cri-Panafricain à qui de droit. Il a, d'ailleurs, profité pour révéler qu'il est en train d'entreprendre avec les femmes Ivoiriennes, sans considération ethnique, religieuse ni politique, des actions en faveur de la réconciliation nationale. L'ambassadeur Charles Gomis a ainsi affirmé sa volonté de rebâtir le socle de l'unité nationale dont les femmes constituent le maillon essentiel.

Alex A