mercredi 21 decembre 2016 par Abidjan.net

Bien qu'ayant accueilli, au début des années 1990,près de 400 000 réfugiés du Libéria et environ 450 000 réfugiés de la Sierra Leone, suite aux guerres civiles qu'ont connues ces pays et d'autres réfugiés provenant de divers pays, la Côte d'Ivoire, ne s'est pas dotée de lois codifiées définissant l'asile à l'instar de plusieurs pays dans le monde.
Ainsi, pour combler cette insuffisance, les institutions concernées ont décidé de trouver un cadre de rencontre, d'échange et de réflexion sur l'avant-projet de la Loi d'Asile.


Cet atelier qui se déroulera du 22 au 23 décembre à Grand-Bassam, vise à étudier et analyser l'avant-projet de la loi d'asile conformément aux fondements juridiques internationaux.
L'atelier présente donc des objectifs et une méthodologie qu'il importe de connaître. Sur deux jours entre séances plénières et travaux en commissions le SAARA, le HCR et les acteurs du secteurs tenteront de passer au peigne fin le dispositif juridique relatif à la protection des réfugiés et le renforcement des mécanismes de protection du droit d'asile conformément aux normes internationales de base.


Aujourd'hui, l'asile est défini comme la protection qu'accorde un Etat d'accueil à un étranger qui ne peut, contre la persécution, bénéficier de celle des autorités de son pays d'origine. L'asile comprend la protection, l'assistance, et le statut accordés par les autorités d'un pays à des personnes ayant la qualité de réfugié ou de demandeur d'asile.

Cette définition émane de l'article 14 de la Déclaration Universelle des droits de l'homme qui affirme que ?'devant la persécution toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.''


DA